|
Projet d'hôpital de la province de Luxembourg
Eric Delbauve Président de l'association des infirmier des provinces de Namur et
On peut lire dans 'Le soir' du 9 janvier que le projet de politique hospitalière consiste en la fusion des hôpitaux de Marche-en Famenne, de Libramont et de Bastogne. Un hôpital unique de 400 lits serait construit à hauteur de la Barrière de Champlon.
Nous désirons connaître les inquiétudes et espoirs des infirmières concernées et l'avis des autres sur ce projet.
bonjour,
je travaille à Marche-en-Famenne, depuis plusieurs années on entend parler de cet hopital unique, il semble en effet que maintenant les choses se décideraient pour les mois à venir, il est plutôt difficile même étant dans l'institution d'en savoir d'avantage. Quel avenir ? surtout pour les infirmiers de Bastogne qui ne voient pas l'avenir très prometteur.
Bref nous attendons de voir et d'en savoir plus, en attendant des travaux d'agrandissement sont en cours de réalisation mais cela ne veut pas dire charette!, un pas en avant deux pas en arrière, on commence à connaître.
Miguel Lardennois - Président acn
Chers collègues, j'ai parcouru Le Soir du 09/05 et j'ai trouvé l'article ci-joint. On parle d'une intercommunale unique (pour la gestion) mais pas d'un hôpital unique. Par contre, pour Bastogne, l'hôpital reste mais il y aura apparement bien une modification d'affectation à moyen terme ('à court terme, maintien de l'aigu' (tout l'aigu ?)). Et il y a plusieurs points reportés 'à plus tard' - mais j'ai l'impression que l'hôpital unique a disparu des projets.
'Après des années de palabres, les politiques ont accouché, au forceps, d'un plan médical ambitieux. Enfin !
Une très longue soirée (mercredi) et une après-midi tout aussi interminable (jeudi). Au bout de ces heures de négociations et de palabres, le monde politique luxembourgeois s'est accordé sur l'avenir de ses hôpitaux. Tous les termes du texte final ont été pesés et sous-pesés. Oui, après trois années d'errance, le dossier de la réorganisation des soins de santé a fini par aboutir. Enfin ! Le document de quelques pages sera officiellement signé ce vendredi matin.
Il s'appuie, dans l'esprit, sur l'accord de Durbuy, négocié en mai 2007. Les sujets non résolus devront être tranchés par les gestionnaires de la future intercommunale unique. Quant aux différents rapports des experts, payés à prix d'or, il n'en a guère été tenu compte ! Détails.
1Le plan médical global. Il fixe des nécessités à court terme, avec des priorités comme la fermeture de l'hôpital de Sainte-Ode et le maintien du caractère aigu de Bastogne. A propos de ce site, on insiste sur la libre circulation des médecins, pour améliorer l'offre de soins. Les objectifs du PMG imposent la réalisation de constructions provisoires, tant à Marche-en-Famenne qu'à Libramont. Le président de la CHL, Jean-Marie Carrier (PS), parle de l'installation de modules, par exemple. Les parties ajoutent qu'il faut limiter, pour l'instant, les développements à ce qui est nécessaire.
2L'intercommunale unique. Personne n'en disconvient : c'est la voie à suivre. Une étape indispensable, pour permettre de régler toutes les questions qui fâchent encore aujourd'hui. L'intercommunale devra être davantage qu'une simple association de services. On y traitera notamment de l'attribution de pôles d'excellence. Le document stipule que l'intercommunale sera la garante d'une répartition géographique équitable « de services de spécialisation existants et à créer ». Une décision est déjà tombée, pour la cardiologie. Ce sera pour Arlon. Marche intègre par ailleurs le programme d'oncologie développé au CHA et aux CSL… comme le stipulait déjà un accord remontant à 2000. Le reste ? On en discutera plus tard.
3Les moyens pour y arriver. L'accord confirme la fameuse enveloppe de deux cents millions d'euros pour investir dans l'immobilier. Elle avait été validée par les experts. Chacun s'engage à faire le nécessaire pour permettre la concrétisation des engagements contenus dans ce budget.
4L'aide médicale urgente. Le texte est très lacunaire. Ce n'est ni un oubli ni le reflet de divergences profondes. L'aide médicale urgente est tout simplement considérée comme une matière extrahospitalière. Elle fera d'ailleurs l'objet d'un secteur propre. L'attente est énorme car l'immense majorité de la province de Luxembourg se situe en zone rouge (temps d'intervention d'un Smur supérieur à 10 minutes). En plus du maillage actuel, l'ambition est de mettre sur pied un Smur à Virton, actuellement desservi par un simple PIT (ambulance médicalisée). Les Luxembourgeois devront le financer par leurs propres moyens : la ministre de la Santé n'y est en effet pas favorable. Et le deuxième hélicoptère ? La réflexion se poursuit pour « caser » un second appareil sur le territoire provincial. Indispensable si on veut vraiment un jour voir se réduire la fameuse zone rouge !
NICOLAS DRUEZ
Le Soir 2008-05-09'
Eric Delbauve - Président de l'Association des Infirmier(e)s de Namur-Luxembourg
Comme le signale Miguel, le dossiers est en train d'aboutir. Non sans mal. Rappelons ici le travail discret mais déterminé de notre petite équipe qui via des relais politiques n'a pas fait moins de trois interpellations de Monsieur Demotte puis de Madame Onkelinx sur le sujet. Nous avons choisi une option simple, mais efficace, le travail dans l'ombre afin de faire aboutir, avec d'autres partenaires ce dossier, sans exposer pour autant le personnel de ces institutions. Rappelons que nous avons été les premiers à dénoncer la quasi absence du mot 'infirmier' et une place subalterne réservée à la direction infirmière dans le premier rapport d'audit paru fin 2006. Dans le même ordre d'idée nous pouvons enfin signaler une altercation avec un décideur politique qui fit l'erreur lors d'une réunion de travail à Marche de lancer dans l'assemblée et en réponse à une de mes question un 'à oui ! il y a les infirmières'. Comme quoi notre profession à force de pratiquer 'le don de soi' en devient totalement transparente.
Nous serons totalement rassurés lorsque l'accord sera enteriné avec les modalités de mise en pratique. Nous restons présents et vigilants.
Il est clair que certaines de nos collègues devront s'adapter aux changements, mais ceux restent minimes compte tenu des fermetures de postes à grande échelle prévus au départ.
Pour ma part, je serai dans les Ardennes ce vendredi 16 mai - n'hésitez pas à me contacter (0495 692425) afin que nous puissions nous rencontrer (je pense que le temps sera plus café chaud que petit rosé sur la terrasse, mais c'est bien volontier que j'offre la tournée).
N'hésitez pas à vous rendre sur notre site (www.ainl.be) et pourquoi pas de faire partie de nos membres afin de, à votre tour, nous soutenir ;-)
Ecrire une réponse
|
Siège social : AFISO, 95/A rue d'Heure-le-Romain, 4680 Oupeye, Belgique
|