LA NOTION DE LISTE DE CONTROLE DE LA SECURITE CHIRURGICALE
L'Alliance mondiale pour la sécurité des patients de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) demande aux associations professionnelles de soins de santé d'approuver la notion de « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale ». La « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale » finalisée sera le résultat d'une consultation d'experts et d'un processus de mise à l'épreuve qui auront duré 18 mois et servira d'instrument permettant de veiller à ce que les malades qui reçoivent des soins chirurgicaux n'importe où dans le monde subissent l'intervention prévue sur la partie du corps voulue avec une anesthésie sûre, des mesures de prévention de l'infection reconnues et un travail d'équipe bien organisé pour améliorer la sécurité des soins.
LE PROBLEME :
Les soins chirurgicaux ont été une composante essentielle des soins de santé partout dans le monde pendant plus d'un siècle. Leur croissance récente et rapide qui fait que ces soins sont souvent prodigués dans des contextes surchargés, surpeuplés et en constante évolution, supposant tout un arsenal de technologies, a eu des répercussions importantes en santé publique. Chaque année, on estime à 230 millions le nombre d'interventions chirurgicales majeures pratiquées dans le monde; soit une pour 25 habitants. Il y a presque deux fois plus d'opérations dans le monde que d'accouchements et elles présentent des risques bien plus élevés qu'une naissance. Les taux de complications graves se situent entre 3 % et 16 % et les taux de mortalité entre 0,2 % et 10 % selon la situation ; ils sont à l'origine d'au moins 7 millions de complications incapacitantes et de 1 million de décès par an. La moitié des complications et des décès pourraient être évités, aussi bien dans les pays développés que dans ceux en développement, si certaines règles de soins élémentaires étaient appliquées.
LA REPONSE :
En janvier 2007, l'Alliance mondiale pour la sécurité des patients de l'OMS a lancé un
nouveau programme phare, le deuxième Défi mondial s'agissant de la sécurité des patients, axé sur la sécurité chirurgicale. La nouvelle initiative Une chirurgie plus sûre pour épargner des vies offre des stratégies et des instruments permettant de réduire l'incidence croissante des décès et des complications faisant suite aux interventions chirurgicales partout dans le monde.
En 2007 et 2008, plus de 100 experts indépendants dans les domaines de la chirurgie, de l'anesthésiologie, des soins infirmiers et autres disciplines connexes se sont réunis pour examiner les faits et élaborer une stratégie simple pour améliorer la sécurité chirurgicale. Celle-ci suppose :
1) D'amener les institutions de santé publique à exprimer clairement ensemble le fait que l'amélioration des soins chirurgicaux est une composante essentielle de la santé publique ;
2) D'élaborer une « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale », qui est actuellement à l'essai dans huit sites répartis dans le monde ;
3) De définir une série de mesures de base permettant de mieux recenser le volume et la mortalité des interventions, à savoir un « Registre des décès chirurgicaux ».
En juin 2008, cette initiative sera officiellement lancée lors d'une grande manifestation inaugurale à Washington DC (Etats-Unis d'Amérique), en présence du Directeur général de l'OMS, de plusieurs
ministres de la santé, d'experts mondiaux de la chirurgie, de l'anesthésiologie et des soins infirmiers, ainsi que de représentants des principales associations professionnelles. Lors de cette inauguration, l'Alliance fera part des lettres de soutien reçues des associations et sociétés professionnelles en faveur de la « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale ».
nouveau programme phare, le deuxième Défi mondial s'agissant de la sécurité des patients, axé sur la sécurité chirurgicale. La nouvelle initiative Une chirurgie plus sûre pour épargner des vies offre des stratégies et des instruments permettant de réduire l'incidence croissante des décès et des complications faisant suite aux interventions chirurgicales partout dans le monde.
En 2007 et 2008, plus de 100 experts indépendants dans les domaines de la chirurgie, de l'anesthésiologie, des soins infirmiers et autres disciplines connexes se sont réunis pour examiner les faits et élaborer une stratégie simple pour améliorer la sécurité chirurgicale. Celle-ci suppose :
1) D'amener les institutions de santé publique à exprimer clairement ensemble le fait que l'amélioration des soins chirurgicaux est une composante essentielle de la santé publique ;
2) D'élaborer une « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale », qui est actuellement à l'essai dans huit sites répartis dans le monde ;
3) De définir une série de mesures de base permettant de mieux recenser le volume et la mortalité des interventions, à savoir un « Registre des décès chirurgicaux ».
En juin 2008, cette initiative sera officiellement lancée lors d'une grande manifestation inaugurale à Washington DC (Etats-Unis d'Amérique), en présence du Directeur général de l'OMS, de plusieurs
ministres de la santé, d'experts mondiaux de la chirurgie, de l'anesthésiologie et des soins infirmiers, ainsi que de représentants des principales associations professionnelles. Lors de cette inauguration, l'Alliance fera part des lettres de soutien reçues des associations et sociétés professionnelles en faveur de la « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale ».
LE SOUTIEN :
Dans le cadre des efforts de sensibilisation mondiale concernant l'importance d'une plus grande sécurité des soins chirurgicaux, les associations professionnelles et les sociétés de chirurgie, d'anesthésiologie, de soins infirmiers et autres sont invitées à approuver la « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale » en exprimant leur soutien :
- aux améliorations apportées à la sécurité chirurgicale en tant que composante essentielle de la
santé publique ;
- à la notion de « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale », comme instrument permettant aux équipes chirurgicales du monde entier d'améliorer la sécurité des patients ;
- à la création d'un « Registre des décès chirurgicaux » demandant aux pays de recenser le volume des interventions et les taux de mortalité suite à des interventions en milieu hospitalier.
POUR EN SAVOIR PLUS :
Informations générales sur Une chirurgie plus sûre pour épargner des vies et travaux effectués à ce jour :
http://www.who.int/patientsafety/challenge/second_gpsc/en/index.html
Test de faisabilité de la « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale » :
http://www.who.int/patientsafety/challenge/feasibility_testing/en/index.html
http://www.who.int/patientsafety/challenge/second_gpsc/en/index.html
Test de faisabilité de la « Liste de contrôle OMS de la sécurité chirurgicale » :
http://www.who.int/patientsafety/challenge/feasibility_testing/en/index.html