Chaque institution de soins est confrontée en ses murs à des travaux de petite ou de grande envergure (chantiers de construction, de rénovation ou de simples entretiens). Elle doit, par le biais de son équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière, exécuter le suivi des aspects ayant trait à l’hygiène et la maîtrise des infections dans le cadre de ce type activités intra hospitalières. Les perturbations de l’environnement engendrées par des travaux dans mais aussi à proximité d’institutions de soins peuvent augmenter de façon significative le nombre de spores d’Aspergillus spp. dans l’air et donc le risque de voir se développer chez des patients à haut risque des aspergilloses associées aux soins. Les cas groupés d’aspergillose invasive doivent toujours donner lieu à une investigation pour en déterminer la cause et la corriger. L’origine des cas isolés est beaucoup plus difficile à déterminer. Les travaux de construction et de rénovation requièrent une planification et une coordination pour minimiser les risques. Cette coordination est indispensable car de nombreux acteurs interviennent de la conception du projet à sa finalisation. Ils ont tous une responsabilité directe dans la prévention des infections liées aux travaux.
Compte-tenu de ces implications directes pour la santé publique et du fait qu’aucune harmonisation au niveau national n’existe, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a entrepris de sa propre initiative de délivrer via cette publication des recommandations à l’attention des professionnels de la santé et des acteurs de la santé afin de pallier ce manque. Ce document pratique définit les responsabilités, les chronologies à respecter et met également l’accent sur l’index de risque (lié à Aspergillus) qu’il est nécessaire de déterminer avant le début des actes techniques.
En fin de document sont repris des « documents de consensus » qui sont en fait des condensés des informations utiles pour les responsables en matière de prévention des infections dans le cadre d’actes techniques spécifiques (comme p.ex., dans le bloc sanitaire, lors de la pose des revêtements, liés au chauffage, etc.).
Ces outils pratiques de première ligne doivent être utilisés sur le terrain (aide à la décision et check-list pour le suivi).
Compte-tenu de ces implications directes pour la santé publique et du fait qu’aucune harmonisation au niveau national n’existe, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a entrepris de sa propre initiative de délivrer via cette publication des recommandations à l’attention des professionnels de la santé et des acteurs de la santé afin de pallier ce manque. Ce document pratique définit les responsabilités, les chronologies à respecter et met également l’accent sur l’index de risque (lié à Aspergillus) qu’il est nécessaire de déterminer avant le début des actes techniques.
En fin de document sont repris des « documents de consensus » qui sont en fait des condensés des informations utiles pour les responsables en matière de prévention des infections dans le cadre d’actes techniques spécifiques (comme p.ex., dans le bloc sanitaire, lors de la pose des revêtements, liés au chauffage, etc.).
Ces outils pratiques de première ligne doivent être utilisés sur le terrain (aide à la décision et check-list pour le suivi).
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Téléchargez les en ouvrant le fichier pdf ci-dessous.
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