Blouses blanches en salle d’op - Une journée pour découvrir celles que cache un masque

BRUXELLES
“Cachée derrière un masque, on ne voit de l’infirmière que les yeux, pas même un visage. Mais c’est souvent elle qui aura le premier contact avec le patient arrivant au bloc opératoire. C’est une infirmière qui l’accueillera et l’installera sur la table d’opération. Là, elle veillera d’abord au confort du patient, puis elle aidera l’anesthésiste. Ensuite, elle collaborera avec l’équipe chirurgicale et donnera tout le matériel nécessaire pour mener à bien l’intervention.”

Présidente de l’Association francophone des infirmières de salle d’opération (Afiso), Valentine Vanderhaegen parle avec passion de son métier, alors que “peu de patients opérés se souviennent des personnes qu’ils ont rencontrées lors de leur passage au bloc opératoire, en dehors de l’anesthésiste ou du chirurgien”. D’où l’idée d’organiser une Journée européenne des infirmières de salle d’op, dont la seconde édition se déroule ce jeudi. L’occasion pour la profession “de se mobiliser et de mener des actions pour montrer au grand public en quoi consiste notre travail”. Lourd, stressant et peu connu, mais aussi extrêmement gratifiant.

J. M. - La Dernière Heure, 15/02/2007, page 5