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Comme quoi il vaut mieux ne pas dormir sur son lieu de travail quand on est infirmière ou aide-soignante ! 03/07/2011
Licenciement abusif ? Non, dit le juge du tribunal du travail - Les aides-soignantes dormaient ! Elles devaient assurer le travail de nuit dans un home de Tihange. Elles ont été virées !
Les faits sont anciens mais viennent seulement de trouver un épilogue devant le tribunal du travail de Huy. Nous sommes le 11 août 2003. Quelques jours auparavant, le directeur de la maison de repos et de soin les Floricots à Tihange entend dire que certaines de ses aides-soignantes dorment la nuit au lieu de travailler. Pour en avoir le cœur net, il décide d'aller constater sur place. Ce 11 août 2003 donc, vers 2 heures du matin, il se rend discrètement dans l'établissement. Deux aides-soignantes sont en principe de garde. Après les avoir cherchées à la cuisine et partout ailleurs, il se rend dans le salon. Là, il tombe sur Catherine. " Je suis resté à 3 mètres d'elle, assis sur une chaise pendant trois quarts d'heure afin qu'elle ne puisse pas dire qu'il s'agissait d'une pause d'une demi-heure. J'imagine qu'elle dormait car elle ne m'a pas entendu entrer ni m'installer. Je suis arrivé sans faire de bruit. À 2 heures 45, j'ai allumé la lumière et elle s'est éveillée et a dit: " Oh, Monsieur! ” Je lui ai demandé où se trouvait sa collègue. Elle a refusé de me le dire ”. Mais sur l'insistance du directeur, elle finit par indiquer que Patricia se trouve au 1er étage, dans un lit. Il monte. "Au moment où je suis entré, elle s'est levée. Je leur ai dit qu'il était inadmissible de dormir durant le service ”. Toutes deux ont été licenciées, avec indemnités de préavis. Ces deux aides-soignantes devaient prester de 19 h 40 à 7 h et devaient accomplir toute une série de tâches: préparation du petit-déjeuner, nettoyage des pièces, mais surtout effectuer trois tours de garde, répondre aux appels sonnette et intervenir en cas de problème. Personne ne dit qu'elles n'ont pas fait leur travail mais... elles dormaient. Catherine, qui estime qu'il s'agit d'un licenciement abusif, a cité les Floricots au tribunal du travail. Elle réclame 12.877,44 € à la maison de repos. Elle estime qu'elle s'était simplement assoupie dans le divan, qu'elle faisait une pause, car il faisait très chaud cette nuit-là... Mais sa demande a été rejetée. Le juge Maréchal estime " qu'elle n'exécutait pas normalement sa prestation de travail, selon la bonne foi et la conscience professionnelle propres à ses obligations contractuelles”. Le tribunal estime que la direction des Floricots n'a pas agi de façon brutale et imprudente en licenciant Catherine. Elle qui espérait une indemnité de ce procès devra débourser 687,50 € pour indemnité de procédure. Précisons qu'elle est toujours dans le délai pour faire appel de cette décision. F. DE H. La Meuse - Huy Waremme, 23/06/2011, page 6 |
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