Programme

* Les sessions durent environ une heure et demie, sont reconnues par l'EORNA comme sessions de formation permanente et valent chacune 1 ou 1,5 CH (crédit d'heure). Un certificat reprenant les différents sujets vous sera remis en fin de journée.
* Le programme ci-dessous est officiel et a peut-être fait l'objet d'adaptations depuis sa parution dans le folder que vous avez reçu.



07h30 : Accueil, inscriptions, café, croissants

Discours d'ouverture

08h30 : Discours d'ouverture
Myriam Pietroons
Présidente AFISO
Infirmière-chef, bloc opératoire,
Clinique St-Luc, 5004 Bouge

08h45 : Session 1 : 1,5 CH

Réparation valvulaire mitrale minimale invasive: "Gadget ou premier choix ?"

Prof. David Glineur
Chirurgien cardiovasculaire

Clinique St-Luc, 5004 Bouge

La réparation valvulaire est le traitement idéal pour 90 % des patients avec une pathologie de la valve mitrale. En Belgique, ce traitement est réalisé en grande majorité par sternotomie complète. L'autre voie d'accès est une mini-thoracotomie droite. Cet abord minimal invasif apporte de nombreux avantages au patient avec des résultats identiques à long terme. Ce type d'approche est notre premier choix pour toute la pathologie valvulaire dégénérative de la valve mitrale et tricuspide.

Le syndrome des loges : une « vraie » urgence diagnostique et thérapeutique

Olivier Delahaut, MD
Service d’orthopédie

CHU CharleroiCUB Erasme

Le syndrome des loges est dû à une augmentation de pression dans une ou plusieurs loges musculaires. Cette augmentation trouve son origine dans plusieurs causes, dont la majorité est traumatique. Si la vitesse d’installation est rapide et que l’augmentation est importante, ceci entraîne la nécrose de tous les éléments de la loge : nerfs, muscles, microvascularisation.
Le diagnostic, difficile, doit être posé rapidement ainsi que la prise en charge qui est essentiellement chirurgicale : c’est une question de quelques heures.

« Feuille, container, sachet … j’emballe, tu déballes… »

Isabelle de La Charlerie
Administratrice ASTER
Infirmière-chef, service de stérilisation centrale

CHR de Namur, 5000 Namur

L’oratrice, membre du Conseil d’administration de l’ASTER, l’association des acteurs des services de stérilisation des hôpitaux francophones de Belgique, nous parlera des emballages de produits stériles, entre norme européenne et recommandations du CSH (Conseil Supérieur d'Hygiène).
Quel est le rôle de l’infirmière de salle d’opération aujourd’hui dans la conservation de l’état stérile des plateaux d’instruments chirurgicaux, dans le contrôle de l’intégrité de l’emballage (tant en feuille, qu’en container ou en sachets), dans les précautions à respecter lors de la manipulation des dispositifs médicaux stériles, depuis leur sortie de stérilisation jusqu’à leur ouverture aseptique en salle d’opération, en passant par le stockage et le transport.
Elle nous rappellera également les principes à respecter dans la prise en charge du matériel ancillaire, qu’il soit stérilisé ou non dans l’hôpital.
Elle nous démontrera également que la collaboration entre les deux services (le bloc opératoire et le service de stérilisation) garantit au patient la totale stérilité des instruments utilisés et renforce la qualité du geste chirurgical.

10h30 : Pause-santé et visite des stands

11h00 : Session 2 : 1,5 CH

La salle de réveil : résultats de l’enquête AFISO 2013

Olivier Willième
Vice-président AFISO
Coordinateur projets bloc opératoire/stérilisation,

Centre Hospitalier EpiCURA, site Hornu, 7301 Hornu

Durant l’automne 2013, l’AFISO a réalisé une enquête dans les blocs opératoires et les salles de réveil. L’objectif était de mieux appréhender le fonctionnement des salles de réveil en Wallonie et à Bruxelles ainsi que le profil des infirmièr(e)s qui y travaillent au quotidien.
Au travers des réponses, l’AFISO souhaitait mieux comprendre le fonctionnement de cette partie du bloc opératoire et vous rapporte dans cet exposé une image concrète de cet environnement très spécifique.
La salle de réveil fait partie intégrante du bloc opératoire. Les normes en ressources humaines dépendent de l’activité chirurgicale et des temps standards infirmiers mais sa dotation en personnel se calcule difficilement. Outre des infirmièr(e)s de salle d’opération, d’autres infirmièr(e)s spécialisées y pratiquent au quotidien. Les normes architecturales sont par contre mieux précisées (1,5 lit par salle d’opération) et l’activité ambulatoire ou la fonction pédiatrie y impliquent certaines contraintes.

"Après le simulateur de vol, la simulation en soins de santé" ou L’infirmière de bloc opératoire se forme dorénavant sur un «simulateur de vol»

Sophie Baijot
Maître assistant à la Haute Ecole Namur Luxembourg,
HENALLUX, 5000 Namur
Responsable de la 4ème année de spécialisation en salle d’opération
Administratrice AFISO


Jamais la première fois sur le patient ! Cela pourrait devenir le slogan des enseignants en soins infirmiers pour les prochaines décennies. La technologie, par les mannequins haute fidélité, nous ouvre la porte d’une autre pédagogie : la simulation médicale.
Grâce au mannequin, nous pouvons dorénavant simuler une induction, une hypovolémie sévère, un arrêt cardiaque et encore bien d’autres situations. Mais les indications de la simulation ne s’arrêtent pas à l’enseignement. D’ici peu de temps, en Belgique aussi, ce seront des équipes pluridisciplinaires qui pourront tester leur mode de fonctionnement face à des incidents rares mais critiques comme l’hyperthermie maligne ou le choc anaphylactique.

Assemblée générale, AFISO News, UGIB News, le titre d’infirmière périopératoire

Myriam Pietroons
Présidente AFISO
Infirmière-chef, bloc opératoire,
Clinique St-Luc, 5004 Bouge

12h30 : Walking dinner et visite des stands

14h00 : Session 3 : 1,5 CH

Balancing Financial Constraints with Quality and Safe Care in Surgery (en anglais - traduction simultanée)

Comment équilibrer les contraintes financières face à la qualité et à la sécurité des soins périopératoires ?

Patrick E. Voight
RN, BSN, MSA, CNOR

Past President of the Association of periOperative Registered Nurses (AORN)
Detroit, Michigan, USA

Objectifs:
1. Discuter des défis du système de santé aux États-Unis
2. Comparer les systèmes de santé entre les États-Unis, la France et d'autres pays
3. Discuter de la complexité des processus en salle d'opération et des exemples pratiques pour réduire les coûts, tout en améliorant la qualité des soins
4. Discuter des stratégies sur la façon de réduire les coûts en salle d'opération, tout en maintenant ou en améliorant la qualité et la sécurité des soins aux patients

Le système de soins de santé en Amérique est en difficulté. Les Etats-Unis vivent une crise qui fondamentalement paralyse leur capacités à fournir des soins à ceux qui en ont le plus besoin - les personnes âgées, les non-assurés et sous-assurés.
Il s'agit d'une conséquence directe de la hausse des coûts des soins de santé qui n’est tout simplement pas durable - pas pour les entreprises, pas pour le gouvernement et certainement pas pour les familles. L'Amérique doit apprendre des autres pays pour trouver une solution. Elle doit faire en sorte que les décideurs politiques (Congrès et Sénat) à Washington DC mettent de côté leurs différences et travaillent ensemble. Où en est-on de la réforme des soins de santé chère au président Obama?

Le système de soins de santé américain reste l'un des meilleurs au monde pour guérir les maladies, mais se classe parmi les plus bas parmi les pays industrialisés comme le Japon, la France et l'Angleterre quand il s'agit de prévention de la maladie.
Les hôpitaux devraient diminuer radicalement les coûts tout en maintenant des soins sûrs et de qualité. Les blocs opératoires sont généralement responsables d'environ 60% de la rentabilité du système. Des salles d'opération bien gérées ou mal gérées peuvent faire la différence entre un hôpital bien ou mal géré.

Le rôle infirmier sur un champ de bataille : expérience néerlandaise en Afghanistan (en anglais - traduction simultanée)

Henk Folkertsma
Président du LVO (Landelijke Vereniging van Operatieassistenten), l'association néerlandaise des assistants chirurgicaux.
Missions en Bosnie, au Kosovo, en Afghanistan et dans les Caraïbes pour le Ministère de la Défense néerlandaise.
Membre du conseil d'administration de l'EORNA.


L'une des priorités de l'armée néerlandaise est de fournir des soins de qualité dans le cadre de missions de l’OTAN. L'armée néerlandaise ne dispose pas de suffisamment de personnel qualifié et travaille par conséquent avec des réservistes des hôpitaux spécialisés. Ces infirmiers ou assistants chirurgicaux sont recrutés et nommés en tant que réservistes dans des centres de traumatologie.
La formation pour assumer cette fonction dans l'armée est de 6 semaines d'entraînement militaire et donne à la fin le grade de premier lieutenant. Ensuite, il y a une formation annuelle de base et une formation à la gestion des armes.
Un entraînement spécifique est organisé avant chaque mission et décrit la situation politique et les risques dans le pays concerné. Une mission chirurgicale dans des zones de conflits telles qu’en Irak dure environ trois mois et des missions humanitaires telles que le Kosovo durent 6 semaines. Le travail se fait le plus souvent sous tentes, dans des navires, des conteneurs ou des hôpitaux.
La tâche de l'infirmier consiste à instrumenter, à assister le chirurgien mais aussi à circuler. L'infirmier de salle d’opération peut effectuer ces trois tâches qui sont largement applicables dans toutes les spécialités. Leurs terrains de travail se trouvent en ce moment en Irak, Afghanistan et Somalie.
Ces missions sont toujours multidisciplinaires et multiculturelles. La coopération avec les Etats-Unis est régulière et il n'y a pas de problèmes de langue.
Pour terminer, un court reportage de ma dernière mission à Kandahar, en Afghanistan durant l’été 2013 vous sera présenté.

15h15 : Pause-santé et visite des stands

15h45 : Session 4 : 1 CH

How to become a surgeon whisperer ? (en anglais - traduction simultanée)

Jan De Boeck
Infirmier-chef des blocs opératoires, Ziekenhuis Netwerk Antwerpen -
www.zna.be.
Jan a travaillé en Belgique, en Allemagne, au Rwanda et au Congo comme infirmier de bloc opératoire et en soins intensifs.
Au début de sa carrière professionnelle, il a découvert que la communication, l'esprit d'équipe et la créativité sont des facteurs clés essentiels à la réussite.
Jan est aussi un formateur en communication et un conférencier international.


Le titre n’est pas facile à traduire en français ! Beaucoup d’entre nous se souviennent du film de Robert Redford «The Horse Whisperer», traduit en français par «L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux». Plus proche de nous, la série «Ghost Whisperer» est encore en cours de diffusion.

Travailler tous les jours avec des chirurgiens n'est pas chose facile. Parfois, il semble qu'ils viennent de Mars. Ils ont leur propre vérité et leur propre vision des choses. Le résultat est souvent une mauvaise communication en salle d’opération et beaucoup de stress inutile qui peuvent générer des problèmes de sécurité non souhaités.
Dans cette conférence, nous allons trouver des clés pour rendre la communication plus fluide au bloc opératoire.
Pouvons-nous apprendre quelque chose des entraîneurs qui travaillent avec des chevaux, des chiens, des dauphins et des enfants?
Cette présentation est fondée sur les théories de :
- Monty Roberts : chuchoteur à l’oreille des chevaux,
- Martin Gauss : dresseur de chiens,
- Keith Johnstone : observateur des dauphins et directeur d'improvisation,
- Wendy Bosmans : super-nounou en Belgique,
- Bob Burgh : expert en communication et réseau,
- Stephen Covey : expert en communication et confiance.

Dans la réalité, ce n'est pas très réaliste de gratifier un chirurgien avec des biscuits pour chien, un poisson, une glace ou une partie de jeu. Concentrons-nous sur une communication respectueuse. Cherchons d'abord à comprendre, puis à être compris et la vie sera plus facile.

Albert Einstein disait: «Si vous faites toujours ce que vous avez toujours fait, vous obtenez toujours ce que vous avez toujours obtenu ».

16h45 : Clôture de la séance plénière et résultats des concours.


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