13h45 - 15h15 : Session 5 : Chirurgie plastique
La chirurgie transgenre
Prof. Dr. Stan J. Monstrey, M.D., Ph.D., Department of Plastic Surgery/Burn Center, University Hospital Gent - 9000 Gent
Cette présentation (enregistrée en différé) expliquera le phénomène 'transgenre', les dernières évolutions et donnera un overview complet du traitement médical de la dysphorie de genre.
Cette présentation (enregistrée en différé) expliquera le phénomène 'transgenre', les dernières évolutions et donnera un overview complet du traitement médical de la dysphorie de genre.
Pr J-L. Nizet et Dr E. Piette, Chirurgie Plastique & Maxillo-Faciale - Centre des Brûlés - CHU de Liège, Domaine du Sart-Tilman - 4000 Liège
Dans notre société, le nombre de chirurgies d’affirmation de genre est en augmentation. La mastectomie est généralement la procédure chirurgicale initiale réalisée dans le traitement de la dysphorie de genre chez l’homme transgenre. Il a été démontré qu’elle améliore la qualité de vie et favorise l'assimilation au nouveau genre. La création d'une poitrine masculine esthétique nécessite un ajustement du volume du tissu mammaire, un placement approprié de la plaque aréolo-mamelonnaire et la suppression du pli infra-mammaire . Inversément, chez la femme transgenre, l’augmentation par prothèses est la technique de choix.
Cette présentation situe le contexte de la chirurgie mammaire chez les patients en transition, et soulève quelques réflexions éthiques.
Dans notre société, le nombre de chirurgies d’affirmation de genre est en augmentation. La mastectomie est généralement la procédure chirurgicale initiale réalisée dans le traitement de la dysphorie de genre chez l’homme transgenre. Il a été démontré qu’elle améliore la qualité de vie et favorise l'assimilation au nouveau genre. La création d'une poitrine masculine esthétique nécessite un ajustement du volume du tissu mammaire, un placement approprié de la plaque aréolo-mamelonnaire et la suppression du pli infra-mammaire . Inversément, chez la femme transgenre, l’augmentation par prothèses est la technique de choix.
Cette présentation situe le contexte de la chirurgie mammaire chez les patients en transition, et soulève quelques réflexions éthiques.
13h45 - 15h15 : Session 6 : Et notre métier demain ?
Comité jeunesse au CHUV de Lausanne : collaboration entre les novices et la direction
Caroline Monnin, 30 ans, est infirmière diplômée depuis 2016 et exerce en dermatologie. Elle préside le Comité jeunesse depuis sa création.
Alexandra Loewer, 28 ans, est infirmière diplômée depuis 2016 est exerce en neurologie. Elle est membre du Comité jeunesse depuis octobre 2020.
Nicolas Jayet, 47 ans, est infirmier et adjoint à la Direction des soins du CHUV. Il a conduit le projet de création du Comité jeunesse et assure aujourd’hui le lien entre le comité et la direction.
En décembre 2019, la Direction des soins du Centre hospitalier universitaire vaudois (Suisse) a créé le Comité jeunesse. Ce dernier réunit dix infirmier-e-s diplômé-e-s depuis moins de six ans. Leur rôle ? Aider la Direction à soutenir l’intégration des novices, améliorer leur satisfaction professionnelle et favoriser la mise en œuvre optimale des compétences acquises en formation. Ils contribuent ainsi à façonner les conditions professionnelles dans lesquelles ils évolueront à l’avenir. Cette présentation aborde la dimension stratégique de la démarche, l’organisation du comité et un point de situation sur ce que le Comité jeunesse a accompli jusqu’ici.
Alexandra Loewer, 28 ans, est infirmière diplômée depuis 2016 est exerce en neurologie. Elle est membre du Comité jeunesse depuis octobre 2020.
Nicolas Jayet, 47 ans, est infirmier et adjoint à la Direction des soins du CHUV. Il a conduit le projet de création du Comité jeunesse et assure aujourd’hui le lien entre le comité et la direction.
En décembre 2019, la Direction des soins du Centre hospitalier universitaire vaudois (Suisse) a créé le Comité jeunesse. Ce dernier réunit dix infirmier-e-s diplômé-e-s depuis moins de six ans. Leur rôle ? Aider la Direction à soutenir l’intégration des novices, améliorer leur satisfaction professionnelle et favoriser la mise en œuvre optimale des compétences acquises en formation. Ils contribuent ainsi à façonner les conditions professionnelles dans lesquelles ils évolueront à l’avenir. Cette présentation aborde la dimension stratégique de la démarche, l’organisation du comité et un point de situation sur ce que le Comité jeunesse a accompli jusqu’ici.
L'accompagnement des étudiants et des nouveaux engagés : quelques leviers pour favoriser les apprentissages, le bien-être au travail et la construction de leur identité professionnelle.
Bénédicte Lejeune. Infirmière, Master en sciences de la santé publique, CAPAES. Maître Assistant Coordonnateur de département. Département soins infirmiers. HE Vinci, secteur Santé
Accompagner l’étudiant ou le nouvel engagé dans ses apprentissages se révèle être un défi pour le soignant qui se retrouve dans la posture de tuteur. Quelles sont les conditions qui rendent cet apprentissage porteur ? Comment instaurer un climat de confiance mutuel ? Existe-il des outils qui permettront à l’apprenant de progresser ? Comment favoriser son autonomie ? Comment assurer un climat de sécurité vu les enjeux liés à notre profession ? Comment réaliser un bon feedback ?
Plusieurs leviers permettent de répondre à ces nombreuses questions. Parmi les pistes proposées : bienveillance, non jugement, authenticité, sécurité, autonomie, réflexivité, alliance pédagogique, …
« Croire en les capacités de l’apprenant, être convaincu que l’apprenant est capable de progresser. »
Accompagner l’étudiant ou le nouvel engagé dans ses apprentissages se révèle être un défi pour le soignant qui se retrouve dans la posture de tuteur. Quelles sont les conditions qui rendent cet apprentissage porteur ? Comment instaurer un climat de confiance mutuel ? Existe-il des outils qui permettront à l’apprenant de progresser ? Comment favoriser son autonomie ? Comment assurer un climat de sécurité vu les enjeux liés à notre profession ? Comment réaliser un bon feedback ?
Plusieurs leviers permettent de répondre à ces nombreuses questions. Parmi les pistes proposées : bienveillance, non jugement, authenticité, sécurité, autonomie, réflexivité, alliance pédagogique, …
« Croire en les capacités de l’apprenant, être convaincu que l’apprenant est capable de progresser. »
13h45 - 15h15 : Session 7 : Hygiène et stérilisation
L'emballage stérile, un cadeau ?
Isabelle de la Charlerie, infirmière en chef et passionnée de stérilisation. Présidente de l'ASTER - Association de stérilisation belge francophone.
L'évolution technologique et scientifique nous pousse à nous poser régulièrement les bonnes questions sur nos pratiques quotidiennes. L'un des nombreux points communs d'évolution de technique, de pratique entre les blocs opératoires et la stérilisation centrale est l'emballage.
La tradition veut que le matériel stérile utilisé au quartier opératoire soit emballé en double. Pourquoi la quartier opératoire en particulier? Faut-il doubler l'emballage dans les salles techniques satellites comme la coronarographie, la gastroentérologie, la salle de césarienne lorsqu'elle est au quartier de naissance? Nous avons pourtant constaté que le matériel consommable utilisé en salle d'opération est muni d'un seul emballage. Les emballages en feuilles sont certes composés de deux feuilles, mais la technique appliquée en stérilisation ne comporte qu'un seul pliage. Dès lors, dans les containers rigides, faut-il ajouter un emballage à usage unique? Il est intéressant de se poser la question et de faire la part des choses entre l'obligation, l'utilité, la pratique et ... la coutume.
Au moment où les hôpitaux sont confrontés à des difficultés financières, à des coûts de fonctionnement et des fournitures qui explosent et ne peuvent ignorer leur rôle dans la préservation de la planète; les infirmiers de bloc opératoire et de stérilisation ont-ils un rôle à jouer pour réconcilier coûts, écologie, qualité des soins et sécurité du patient?
L'évolution technologique et scientifique nous pousse à nous poser régulièrement les bonnes questions sur nos pratiques quotidiennes. L'un des nombreux points communs d'évolution de technique, de pratique entre les blocs opératoires et la stérilisation centrale est l'emballage.
La tradition veut que le matériel stérile utilisé au quartier opératoire soit emballé en double. Pourquoi la quartier opératoire en particulier? Faut-il doubler l'emballage dans les salles techniques satellites comme la coronarographie, la gastroentérologie, la salle de césarienne lorsqu'elle est au quartier de naissance? Nous avons pourtant constaté que le matériel consommable utilisé en salle d'opération est muni d'un seul emballage. Les emballages en feuilles sont certes composés de deux feuilles, mais la technique appliquée en stérilisation ne comporte qu'un seul pliage. Dès lors, dans les containers rigides, faut-il ajouter un emballage à usage unique? Il est intéressant de se poser la question et de faire la part des choses entre l'obligation, l'utilité, la pratique et ... la coutume.
Au moment où les hôpitaux sont confrontés à des difficultés financières, à des coûts de fonctionnement et des fournitures qui explosent et ne peuvent ignorer leur rôle dans la préservation de la planète; les infirmiers de bloc opératoire et de stérilisation ont-ils un rôle à jouer pour réconcilier coûts, écologie, qualité des soins et sécurité du patient?
La prise en charge de l'instrumentation au plus près de son utilisation - Lutter contre le biofilm, vérifier et tracer les instruments
Sandrine Frédéric, Responsable de l'amélioration continue des DMR - Serice de Stérilisation Centrale & Quartier Opératoire, Cliniques universitaires Saint-Luc, 1200 Woluwé
Infirmière depuis 1997, j'ai pratiqué dans différents blocs opératoires à Bruxelles et en France. Vers 2002, le virus de la stérilisation m'a contaminé et depuis, j'y œuvre au sein des Cliniques Universitaires Saint-Luc comme infirmière chef, orientation processus, projet et qualité. J'y suis devenu une interface entre le bloc opératoire et la stérilisation, dont le but est de développer un partenariat efficace inter-service.
Prendre en charge l'instrumentation au plus près de son point d'utilisation, dans quel but ? D'abord, lutter contre le développement du biofilm, tracer les sets et instruments.
Une prise en charge rapide, à la sortie des blocs opératoires est l'une des techniques les plus efficaces pour faire évoluer ces différents points.
Infirmière depuis 1997, j'ai pratiqué dans différents blocs opératoires à Bruxelles et en France. Vers 2002, le virus de la stérilisation m'a contaminé et depuis, j'y œuvre au sein des Cliniques Universitaires Saint-Luc comme infirmière chef, orientation processus, projet et qualité. J'y suis devenu une interface entre le bloc opératoire et la stérilisation, dont le but est de développer un partenariat efficace inter-service.
Prendre en charge l'instrumentation au plus près de son point d'utilisation, dans quel but ? D'abord, lutter contre le développement du biofilm, tracer les sets et instruments.
Une prise en charge rapide, à la sortie des blocs opératoires est l'une des techniques les plus efficaces pour faire évoluer ces différents points.
Instrumentation chirurgicale, conformité légale et marquage CE,
Bernard Lognoul, Inspecteur AFMPS, MEDDEV - Soins de santé
Nous utilisons tous les jours des centaines d'instruments dont certains ne disposent pas ou plus des qualités requises pour être utilisés. Certains instruments ne portent pas le sigle CE et exposent donc les utilisateurs à des risques. L'orateur clarifiera l'importance du marquage CE sur ce type de dispositifs (mais aussi pour les autres catégories) et répondra aux nombreuses questions dans ce domaines et particulièrement sur l'emploi d'instruments fabriqués avant l'an 2000 et qui n'avaient pas l'obligation d'être porteur de ce sigle CE. Les missions de l'AFMPS dans notre champ d'action seront précisées pour la sécurité des patients.
Nous utilisons tous les jours des centaines d'instruments dont certains ne disposent pas ou plus des qualités requises pour être utilisés. Certains instruments ne portent pas le sigle CE et exposent donc les utilisateurs à des risques. L'orateur clarifiera l'importance du marquage CE sur ce type de dispositifs (mais aussi pour les autres catégories) et répondra aux nombreuses questions dans ce domaines et particulièrement sur l'emploi d'instruments fabriqués avant l'an 2000 et qui n'avaient pas l'obligation d'être porteur de ce sigle CE. Les missions de l'AFMPS dans notre champ d'action seront précisées pour la sécurité des patients.
13h45 - 15h15 : Workshop Stryker
Gestion des liquides et des fumées chirurgicales au bloc opératoire, exposition aux projections liquides et enjeux de la fermeture cutanée
Ninon Lesimple, Senior marketing specialist ST, France & Benelux - Stryker France SAS
Valentin Mathé, Marketing Associate France & BeNeLux Orthopaedic Instruments - Stryker
Workshop Stryker
Plus de détails dans le fichier PDF ci-dessous
Valentin Mathé, Marketing Associate France & BeNeLux Orthopaedic Instruments - Stryker
Workshop Stryker
- La gestion des liquides chirurgicaux au bloc opératoire : quelles méthodes, quels risques et quelles solutions ?
- Le danger des fumées chirurgicales : quels risques, quelles solutions
- L’exposition aux projections liquides lors des procédures orthopédiques
- Section innovation - Les enjeux de la fermeture cutanée
Plus de détails dans le fichier PDF ci-dessous
15h15 - 15h45 : Pause santé
15h45 - 17h15 : Session 8
La place de l’humain dans le bloc opératoire de demain
Dr. Lahcen EL HIKI, Enseignant Chercheur et Coordinateur de l'Institut des Sciences et du Management des Risques à l'Université de Mons - UMons - 7000 Mons
Depuis les années 1970, le bloc opératoire a subi de nombreuses mutations liées aux changements technologiques, architecturaux, sociaux et organisationnels. Dans la lignée de ces évolutions, le bloc de demain sera numérique, digitalisé et intensément connecté. A cet égard, force est de constater que ces innovations technologiques se développent souvent au détriment de l’innovation organisationnelle. Partant de ce constat, cette présentation se propose de partager une piste intéressante fondée sur l’agilité organisationnelle, qui ouvre dès lors la perspective de concilier ces deux innovations en phase avec l’humain.
Depuis les années 1970, le bloc opératoire a subi de nombreuses mutations liées aux changements technologiques, architecturaux, sociaux et organisationnels. Dans la lignée de ces évolutions, le bloc de demain sera numérique, digitalisé et intensément connecté. A cet égard, force est de constater que ces innovations technologiques se développent souvent au détriment de l’innovation organisationnelle. Partant de ce constat, cette présentation se propose de partager une piste intéressante fondée sur l’agilité organisationnelle, qui ouvre dès lors la perspective de concilier ces deux innovations en phase avec l’humain.