Les infirmiers en revendications
Une journée d'étude et de réflexion sur fond de revendications. Les infirmiers de salle d'op parlent de leur statut, leurs problèmes, leurs relations au travail...
L'ASSOCIATION francophone des infirmiers de salle d'opération (AFISO) organise aujourd'hui samedi son congrès annuel. L'événement doit rassembler quelque 350 professionnels au Charleroi espace meeting européen (CEME). C'est pour eux l'occasion d'exprimer des revendications.
Au mois de mars dernier, la Ville avait déjà été choisie par le monde infirmier comme caisse de résonance pour une grande manifestation à Charleroi Expo.
L'AFISO avait déjà répondu à l'appel. Son congrès vient comme un prolongement. La ministre communautaire de la Santé Catherine Fonck (cdH) a annoncé sa participation. Les organisateurs comptent aussi sur la présence du ministre fédéral de la Santé Rudy Demotte (PS).
Au coeur du débat : la reconnaissance du titre d'infirmier de salle d'opération, les questions liées à l'instrumentalisation et l'assistance opératoire, les relations au travail.
Comme l'explique le vice président de l'AFISO Olivier Darquennes : " Un arrêté royal vient de légaliser le titre professionnel dans trois fonctions distinctes. Il est prévu d'expliquer à nos membres tout le travail de l'association pour obtenir sa reconnaissance. Nous allons leur dire également qu'ils n'en bénéficieront de façon effective que dans deux ou trois ans. Il y a encore tout un parcours administratif à mener ".
Une deuxième chose sera de le valoriser auprès des directions d'hôpitaux. Cette revendication s'inscrit dans le cadre de l'agrément des institutions. Pour en parler, l'AFISO a convié un inspecteur de la Région wallonne à venir en expliquer la procédure. " Celle-ci s'articule autour de trois critères de qualité, observe Olivier Darquennes. L'évaluation porte sur la qualité du personnel, mais aussi sur celle de l'organisation et enfin du fonctionnement et des structures. Ces trois éléments déterminent l'attribution de l'agrément ".
Après une assemblée générale du personnel, les participants auront le choix entre trois ateliers. Le premier aborde le rôle et le devoir des infirmiers dans les salles de réveil, une problématique spécifique. Dans un autre débat, l'AFISO invite ses membres à aller poser leurs questions sur le nouveau titre professionnel.
Enfin, on parlera d'éthique avec un philosophe. Qu'en est-il des relations au bloc opératoire ? Comment gérer les conflits entre infirmiers et médecins ? Quels cas de figure ? Autant de questions passionnantes pour une journée qui s'annonce riche en enseignements.
D.A.
Vers L'Avenir - Namur, 21/04/2007, page 26
Une journée d'étude et de réflexion sur fond de revendications. Les infirmiers de salle d'op parlent de leur statut, leurs problèmes, leurs relations au travail...
L'ASSOCIATION francophone des infirmiers de salle d'opération (AFISO) organise aujourd'hui samedi son congrès annuel. L'événement doit rassembler quelque 350 professionnels au Charleroi espace meeting européen (CEME). C'est pour eux l'occasion d'exprimer des revendications.
Au mois de mars dernier, la Ville avait déjà été choisie par le monde infirmier comme caisse de résonance pour une grande manifestation à Charleroi Expo.
L'AFISO avait déjà répondu à l'appel. Son congrès vient comme un prolongement. La ministre communautaire de la Santé Catherine Fonck (cdH) a annoncé sa participation. Les organisateurs comptent aussi sur la présence du ministre fédéral de la Santé Rudy Demotte (PS).
Au coeur du débat : la reconnaissance du titre d'infirmier de salle d'opération, les questions liées à l'instrumentalisation et l'assistance opératoire, les relations au travail.
Comme l'explique le vice président de l'AFISO Olivier Darquennes : " Un arrêté royal vient de légaliser le titre professionnel dans trois fonctions distinctes. Il est prévu d'expliquer à nos membres tout le travail de l'association pour obtenir sa reconnaissance. Nous allons leur dire également qu'ils n'en bénéficieront de façon effective que dans deux ou trois ans. Il y a encore tout un parcours administratif à mener ".
Une deuxième chose sera de le valoriser auprès des directions d'hôpitaux. Cette revendication s'inscrit dans le cadre de l'agrément des institutions. Pour en parler, l'AFISO a convié un inspecteur de la Région wallonne à venir en expliquer la procédure. " Celle-ci s'articule autour de trois critères de qualité, observe Olivier Darquennes. L'évaluation porte sur la qualité du personnel, mais aussi sur celle de l'organisation et enfin du fonctionnement et des structures. Ces trois éléments déterminent l'attribution de l'agrément ".
Après une assemblée générale du personnel, les participants auront le choix entre trois ateliers. Le premier aborde le rôle et le devoir des infirmiers dans les salles de réveil, une problématique spécifique. Dans un autre débat, l'AFISO invite ses membres à aller poser leurs questions sur le nouveau titre professionnel.
Enfin, on parlera d'éthique avec un philosophe. Qu'en est-il des relations au bloc opératoire ? Comment gérer les conflits entre infirmiers et médecins ? Quels cas de figure ? Autant de questions passionnantes pour une journée qui s'annonce riche en enseignements.
D.A.
Vers L'Avenir - Namur, 21/04/2007, page 26